Message d'encouragement de Raymond Depardon

"....vous avez toute sa sympathie pour monter votre association "le Chant
de l'Altiplano" et tout ses voeux.
M.Depardon vous prodigue tout ses encouragements."

Rochechinard, une analyse


Rochechinard en Royans : Une analyse proposée par Catherine Flament (appuyée sur des discussions avec Alain Derbier, et le travail historique de Josselin Derbier)

 Dans le canton du Royans, il y eut longtemps 3 cercles : le bourg au centre, anciennement industriel, ouvrier et bourgeois, Saint-Jean, en pleine mutation aujourd'hui. Une hiérarchie sociale marquée s'inscrivait avec un second cercle, celui des petits villages du canton, et un troisième, celui des fermes. 


Au XXe siècle, un de ces tout petits villages, composé uniquement de fermes dispersées, se distingue en devenant un lieu théâtral avec un son et lumière réputé, et un lieu culturel avec un musée du Royans. Tout en restant entièrement paysan… un village à part, qualifié alors dans le canton de "pays des sorciers". Est-ce une revanche du pays des fermes sur le bourg central ? Y a-t-il là une histoire de "longue durée", depuis qu'au XIIIe siècle le terroir conquiert son autonomie en tant que château de haute-seigneurie, les châtelains à leur tour laissant les paysans relativement libres, préoccupés avant tout de leur propre mobilité sociale ?
Dans un village sans agglomération centrale, fait d' "écarts", de fermes isolées, est-ce alors l'imagination partagée, liée à l'histoire du prince Zizim, qui aura été le ciment social ?

Et si cette capacité à fabriquer un imaginaire partagé constituait une des "ressources" pour affronter notre époque, dans une société finissante-renaissante, qui doit se réinventer ?